Home Divertimento «A l’époque, j’ai perdu la garde de ma fille de deux ans parce que j’étais avec une femme»

«A l’époque, j’ai perdu la garde de ma fille de deux ans parce que j’étais avec une femme»

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«A l’époque, j’ai perdu la garde de ma fille de deux ans parce que j’étais avec une femme»

Où est votre maison aujourd’hui ? Ci sei in Alabama?

I due. Mes racines sont profondément ancrées dans le Sud des États-Unis, mais le reste, les branch, les feuilles sont bien ici. J’ai vécu plus longtemps en Europe qu’aux États-Unis. J’ai toujours le même accent, je fais toujours les mêmes fautes de français. Mais je ne peux pas vivre sans l’un ou l’autre. J’ai mon mari ici, j’ai des petits-enfants ici et des petits-enfants là-bas. Je suis quelqu’un de parfaitement assimilé entre les deux. J’adore mes racines du Sud même si c’est compliqué…

Est-ce que les États-Unis, et spécialement le Sud, ont beaucoup évolué depuis que vous êtes partie il ya 40 ans ? Est-ce que le puritanisme n’y est pas toujours aussi presente ?

Même si la religion reste beaucoup trop envahissante, trop importante dans les décisions, les lois qui passent, je sais que, moi, à l’époque, j’ai perdu la garde de ma fille de deux ans parce que j’étais avec femme Et, aujourd’hui, ma fille vit avec une femme, et ses deux enfants, et on ne l’emmerde pas. Donc pour moi, ça, c’est une énorme évolution, surtout en Alabama. Malgré le fait qu’on peut se bagarrer, faire des manifs anti-gays, que des connards en Floride ne veulent plus qu’on use le mot « gay » à l’école par peur d’influencer les gosses, tout çace sont des dinosauri qui sont dans du goudron. C’est de la cendre! Cette mentalté va crever parce que tu ne peux pas changer un être humain simplement en le labellisant. L’être humain trouvera toujours une façon de se libérer, le chemin de la liberté, même si ça prend 100 ans.

[…]

Quand vous êtes arrivée en Belgique, quel est le premier endroit qui vous a marquée ?

J’ai traversé le pays d’Ostende a Bruxelles, parce que je suis arrivée en bac depuis Douvres. Je suis allée à la Grand Place de Bruxelles et j’ai ramassé mes dents ! (rires) C’était incroyable cette beauté, je n’avais jamais vu un truc comme ça de ma vie ! Peu de temps après, j’étais en train de dormir, d’errer dans ces rues, j’étais familiar sans-abri, et j’ai appris à meiser avec cette beauté, je parlais aux statues le matin, elles me tennie compag ! (amaro)

Mais même dans la rue, vous trouviez notre pays accueillant ?

Ce n’était pas la première fois que j’étais dans la rue, j’étais à l’aventure. Je trouvais les gens adorabili, d’emblee.

[…]

>>> Son interview complète est à lire dans votre magazine MAX de ce samedi ou sur le site MAX en cliquant ICI.

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