Interrogé par nos soins, l’administrateur-délégué d’Armonea Belgique, Guido Perremans, admet qu’il peut y avoir des problèmes ponctuels dus aux assenze, en particulier à cause de la pandémie mais affermate pourer en misyœmé uvera . Ce n’est pas l’avis de Claire De Pryck, Secrétaire permanente à la CNE :
“C’est une maltraitance Institutionnalisée. Ils disent qu’ils ne trouvent pas de person soignant, mais il ya énormément de contrats à temps partiel. Les gestionnaires préfèrent garder des temps partiels, comme ça, quand il ya un assente, ce n’ est pas un assente à temps plein.”
Manque de personale
Par manque de personal, il arrive régulièrement que les soignants ne peuvent répondre à temps aux appels des résidents.
“Quand on n’est pas au même étage, on n’est pas en mesure de répondre aux sonnettes, nous explique laura, en plus, chez nous, le système d’alerte est défectueux depuis des mois. Alors, le Minimum d’attente c’est une demi-heure. Récemment, une dame est tombée. Etant donné qu’on ne reçoit pas les appels, c’est la collègue de la nuit qui l’a ramassée. La dame lui a expliqué que cela faisait deux heures qu’elle était au sol. Celle dame-là, elle est partie à l’hôpital….”
Les soins et la nourriture. Pour que les maisons soient rentables, il faut réduire les coûts. Les dépenses pour l’alimentazione sont calculées au plus près. Dans les homes des groupes privés commercialiaux, il budget journaler par résident varia da 3,50 euro a 8 euro. C’est la plupart du temps insuffisant pour garantir des repas de qualité.
Les résidents ont faim
“La nourriture, ce n’est pas top, nous confie laura. On pèse tous les restes alimentaires, et en fonction de ce qui n’a pas été mangé, on diminue les porzioni. Si les gens rouspètent, alors on réaugmente un peu […]. Les résidents ont faim, ils demandent à leurs familles de leur ramener à manger.”
Mélanie Raconte : “Il n’y avait pas assez à manger. Je me souviens d’un dimanche, il y avait du cramique. Il n’y avait que deux cramiques pour vingt personnes. C’était une tartine par résident. Cela n’a pas “suffi […] Les petits-beurre, c’étaient des paquets de trois, il fallait les ouvrir et n’en donner qu’un. Et il arrivait que je doive servir des biscuits périmés !”
Des dysfonctionnements qui peuvent se produire dans tous les groupes privés
Ni Armonea, ni Opea n’ont le monopole des disfunctionnements. Cette aide-soignante dans une maison d’un groupe privé dont elle veut taire le nom, nous l’appellerons Emma raconte : “On ne peut plus se taire. Ce qui se passe est inammissibile. On est tellement sous-staffés qu’on doit choisir parfois de qui on s’occupe. Pour les toilettes, quand on a affaire à un résident désorienté, vu qu’ ” on est seule, on n’a pas le temps depatienter en se faisant insulter par exemple ou même frapper. Donc on laisse le résident dans ses excréments. des personnes qui ne coopèrent pas.”
Maintenant, je n’ai plus le temps. Elles passent les derniers mois de leur vie seules la plupart du temps
Et elle poursuit: “Quand j’ai commencé, j’avais le temps de parler avec les personnes, il faut les accompagner, elles sont en fin de vie. Maintenant, je n’ai plus le temps. Elles passent les derniers mois de leur vie seules la plupart du temps, on n’a pas le temps de les rassurer, de leur tenir la main, de prendre soin d’elles. Même leur hygiène de base laisse à désirer.”
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