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OTTAWA – Il ya 25 ans, jour pour jour, des milleers de manifestants déferlaient dans la capitale pour empêcher la fermeture du seul hôpital universitaire francophone de la province. Sous la bannière SOS Montfort, cette mobilization hors norme a impulsé des changements d’approche et des structure novatrices qui costituenti le socle des services tels qu’on les connaît aujourd’hui, mais de nombreux défis demeurent la dans às la langue de son choix .
Un quarto di secolo più tardi, l’Hôpital Montfort a quasiment doublé sa superficie et triplé son personale. Hissé dans le top 100 des hôpitaux canadiens, l’hopital universitaire est devenu une clinique militaire et forme des professionnels qui alimentent les besoins e risorse umane partout au pays.
Cette Crise Majeure Qui a Secoué l’Ontario en 1997 aussi été le détonateur à la creazione di un réseau de services de santé a Ottawa qui s’est étendu, par la suite, dans le reste de la province. Dans même venee, la mise sur pied en 2006 d’un comité francophone e aussi donné naissance aux entités de planification des services de santé en français, pour soutenir les RLISS.
Ce véritable bras de fer entre la communauté et le gouvernement Harris aussi prefiguré la création du Consortium national de formation en santé (CNFS) capace di ex professionnels de santé partout en Ontario et au Canada en milieu minoritaire. D’aucuns estiment que la création de la Société de santé en français (SSF) en 2002 et de 16 réseaux de santé au Canada hors Québec, trouve elle aussi son origine dans ce rapport de not force le dénoire pouré repté santeré judicient les droits de la minorità.
«Toutes ces structure découlent de cette époque, de cette lutte», estime Michel Tremblay, direttore generale della FARFO et ancien direttore della SSF. « Si la crisi Montfort n’avait pas existé, on aurait donné aux gouvernements successifs le loisir de fermer des établissements o de réduire des services, voire de ne pas en créer de nouveaux », est-il convaincu.
« Ça a été un signalé aux gouvernements que les services de santé en français sont majors et que, si on y touche, les francophones se tiennent debout », abonde Carol Jolin, presidente dell’Assemblée de la francophonie (AFO) . « Aucun gouvernement ne touchera plus à Montfort, ça c’est officiel (…). Ça nous permet aussi de rappeler aux gouvernements de ne pas oublier la lentille francophone quand ils font une réforme. »
« Cette contestation a pavé le terrain pour que les gouvernements supportent mieux les francophones » — Sean Keys
« Sans la crisi Montfort, il n’y aurait pas eu le rapport Savoie (2005) qui a mis en relief l’importance d’une planification délibérée de services de santé en français », renchérit Jacinthe Desaulniers, présidente-directrice du Rénéra des servizi di santé en français de l’est de l’Ontario.
« Toutes les recommandations ont été mises en œuvre, en dehors de celle de la création d’un RLISS (Réseau local d’intégration des services de santé) francofono. Le compromis a été la création des entités. Ce rapport, trop oublié de nos jours, a sensibilisé le système à la responsabilité qu’il avait de planifier et livrer des services à la minorté. »
Cette contestation a pavé le terrain pour que les gouvernements supportent mieux les francophones et ça van nous aiutante pour le restant de nos carrières. La voix des francophones dans la santé est durevole », comodo Sean Keays, il direttore del foyer de soins de longue durée Richelieu à Welland. « Mais tout n’est pas acquis. Il faut continue à se battre pour ne pas perdre cet heritage et ça va prendre des effort aux générations à venir. »
M. Keays ha incontrato in anticipo l’immenso défi que représente la pénurie de personal de santé. « On essaye de prendre le talent partout où il se trouve : en Ontario, au Québec, en France et autour du monde », tandis que les membres de son personal proviennent de huit provinces et pays francophones. Ce défi humain atteint même l’Hôpital Montfort qui peine à pourvoir alcuni post.
Pénurie de personal, desserts médicaux et application réelle de la LSF parmi les défis
L’autre faille qui fragilise la qualità des services de santé en français tient à la géographie: certe regioni offronont très peu de services, non seulement au niveau médical et hospitalier mais aussi communautaire. «Il ya des déserts comme dans le Sud-Ouest», pointe M. Tremblay, «car les organismes ne font pas l’effort de demander une désignation sous la Loi sur les services en français (LSF)».
Il faut dire que l’application de la LSF è très critiquée in Ontario. « On a une nouvelle Loi avec des améliorations, tant mieux, mais c’est la mise en œuvre est décevante », indique Mme Desaulniers. « Cette loi dit que les francophones devraient avoir accès à la santé dans les régions désignées mais est-ce que le gouvernement a transféré ce pouvoir à des agences et est-ce que ces agences services livrent? Ces quatre dernières années, des rapports montrent qu’il reste énormément de travail sur ce point. »
Elle ajoute que la restructuration incessante du système de santé annihile les progrès réalisés. « À chaque fois qu’on change de système, on doit rebâtir les relations et rééduquer tous les joueurs. Su recommence à la case zéro à chaque fois». La dernière réforme de la santé in effetti bouleversé les repères d’acteurs cruciaux comme les entités de planification qui cherchent encore à définir leur rôle le nouvel écosystème de soins.
Selon Estelle Duchon, direttrice dei servizi di santità al Centre francophone du Grand Toronto, dei servizi in sanzione mentale, dei servizi alle spalle e delle soins de longue durée font clairement défaut en Ontario. « Trop souvent les francophones doivent faire le choix entre une résidence près de leur famille ou une résidence où on parle en français », illustre-t-elle. « De façon générale, più i servizi speciali, più c’est difficile d’accéder à des soins en français. »
Des manques que la COVID-19 n’a fait qu’exacerber, complète M. Jolin. « La pandémie a révélé plusieurs lacunes dans la livraison de services. Il ya du travail à faire pour les offer, que ce soit dans les services primaires, les hôpitaux et même au sein du gouvernement. »