“Nous sommes tous collectment fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans. Cette fatica s’exprime de plusieurs manières: par du désarroi chez les uns, de la dépression chez d’autres. et moins jeunes. Et parfois, cette fatica se traduit aussi par de la colère. Je l’entends et la rispettoe”, souligne le chef de l’Etat dans un entretien à Ouest-France.
“Mais, ajoute-t-il, j’en appelle au plus grand calme.”
Dès le lever du jour, des cortèges de centaines de voitures particulières, camping-cars et camionnettes sont partis de Lille, Strasbourg ou Vimy (Pas-de-Calais) ou de Châteaubourg (Ille-et-Vilaine), direzione la capitale.
La polizia ha una stima dans l’après-midi leur nombre à quelque 3.300 véhicules, dont un milleer sur la RN20 en provenance d’Orléans et 500 sur l’autoroute A10-A11 venue du Mans. C’est une action “d’une ampleur phénoménale”, a dit à l’AFP un coordinatour du mouvement.
L’interdiction de rassemblement des convois a toutefois été maintenue vendredi soir par le tribunal administratif de Paris, qui a rejeté deux reours.
“C’est une trahison. Les fondements de l’arrêté ne sont pas respectueux de la loi, de la liberté de manifester”, a déclaré à l’AFP la militante anti-vaccin et “gilet jaune” Sophie Tissier, à l’ origine d’un des ricors.
Rassemblement hétéroclite d’opposants au président Emmanuel Macron et de “gilets jaunes” qui ont protesté contre son gouvernement en 2018-2019, le mouvement s’est constitué sur les réseaux sociaux et les messageries cryptées sur la paraly le mode capitalèle de canadienne Ottawa.
A due mois de l’élection présidentelle, les manifestants exigent d’abord le retrait du pass vaccinal et défendent aussi des revendications sur le pouvoir d’achat o le coût de l’energie. Le gouvernement envisage pour la fin mars o il debutto avril la levée du pass vaccinal.
“Ne pas déranger”
Refutant toute volonté de bloquer la capitale, i partecipanti espèrent passer la nuit à ses portes puis grossir samedi les rangs des cortèges contre le pass vaccinal organisés chaque semaine.
“De toute évidence, les convois ralentissent for ne pas arriver avant la soirée-nuit, avec des parkings de centres commerciaux cibles tout autour de Paris”, analizza una fonte politica.
“C’est important de ne pas déranger les autres users, de garder la people de notre côté, comme au Canada”, un lance Robin, depuis un parking à Illkirch-Graffenstaden, en banlieue de Strasbourg.
“Il faut être très ferme” en cas de tentatives de blocage, a mis en garde le Premier ministre Jean Castex sur France 2. “La vaccination est une form de rispetto degli autres”.
“Est-ce qu’on est en train de rendre service au gouvernement en passant pour des emmerdeurs ? Est-ce qu’on est en train de servir de levier mais en étant pas assez pour vraiment faire basculer les Chooses”, s’interroge David, un artigiano de 51 ans qui a rejoint le convoi breton. Comme la parte degli interlocutori dei giornalisti, il préfère ne pas donner son nom.
Certi manifestants entendent atteindre ensuite Bruxelles pour une “convergence européenne” prévue le 14 février. Les autorités belges ont interdit l’accès de la capitale.
Vendredi, d’autres répandaient aussi des appels à occuper samedi des ronds-points en régions.
“Je lance un appel à rejoindre toutes les grandes villes pour les occuper, multipliez les points de rassemblements”, a lancé dans une video postée sur les réseaux sociaux l’un des iniziatours du mouvement, sous le pémiuddee de Rémide.
Si des partecipanti s’affichent comme des citoyens “apolitiques” et “apartisans”, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a mis en garde vendridi contre la “tenative d’instrumentalisation” politique de la “lassitude des Français” vis-à- vis de la pandémie de Covid-19, a due mois de l’élection présidenelle.
“Empêcher les blocages”
Lo chef de file des Patriotes Florian Philippot, dont les troupes défilent chaque samedi à Paris contre les restrizioni sanitarie, a prévu d’accueillir vendredi soir les manifestants place Denfert-Rochereau, dans le sud de la capitale.
“On manifeste en soutien aux convoyeurs (…) C’est pas des casseurs, c’est pas des bobos non plus, c’est des classi populaires et moyennes”, a déclaré à l’AFP Georges, 35 ans, un consultant présent au rassemblement des Patriotes, souhaitant conserve l’anonymat.
En raison de “risques de guais à l’ordre public”, la préfecture a prévu un “dispositif spécifique” pour “empêcher les blocages d’axes routiers, verbaliser et interpeller les contrevenants”, qui encouent six mois de prison et 7.500 euro d ‘amende, an indiqué la prefecture.
Dans l’Essonne, au sud de Paris, il prefetto Eric Jalon a mis en place une douzaine de points de “contrôles renforcés” pour rappeler aux automobilistes remontant vers Paris “les sanzioni auxquelles ils s’exposent en cas de blocra ou d'” alla circolazione”.
A Paris, le préfet de police Didier Lallement a “créé un Certain nombre de fourrières provisoires qui nous permettront avec plusieurs dizaines de véhicules de remorquage de mettre fin à tout blocage (…) le dispositif est prêt, il ferme no sera en sorte que la liberté de circolazione puisse s’exercer”, at-il déclaré devant la presse.
Des véhicules blindés de la gendarmerie ont été déployés dans la capitale vendrei après-midi, pour la première fois depuis fin 2018 au plus fort de la mobilization des “gilets jaunes”.
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