Cela fait des années que le Comité de soutien de l’hôpital du Blanc et les élus locaux trent la sonnette d’alarm sur la situazione catastrophique de l’accès aux soins pour les habitants du Blanc, et plus généralement de la Brenne. Pour en parler et mobiliser encore plus les populations, le Comité a invité Christophe Prudhomme, porte-parole de l’Association des médecins urgentistes de France ce samedi 2 avril. Il a donné une conférence devant environ 70 personne sur le thème “Le service de santé public en danger”.
“Il faut changer les politiques de toute urgence”
L’urgentiste explique que la situazione nel Centre-Val-de-Loire è “la plus dramatique” en terme de population médicale, ce qui se répercute évidemment sur les zones rurales. “Le Blanc est l’exemple typique de ces hôpitaux de proximité qui sont démantelées, et les populations sont obligées de se rendre dans les hôpitaux qui sont loin et surchargés”.
Il précise que ces démantèlement ont des effets boule de neige sur les hôpitaux de référence.
Quand on ferme les hôpitaux de proximité, on ne complète pas les moyens des hôpitaux de référence, qui sont débordés, et le système s’écroule.
Il prend pour esempio l’hôpital d’Orléans, qui n’accueille plus que les urgences vitalesà cause d’arrêts maladies pour burn out.
Pour Christophe Prudhomme, la solution réside dans un changement de politique publique. “Ce qu’on préconise, ce sont des centres de santé avec des hôpitaux, une offre de soins sur le territoire avec des médecins salariés”. Il fustige aussi les décisions locales, comme à Châteauroux, d’investir l’argent public dans des cliniques privées.
Amministrare i territori per aiutare i medici
Ces investimenti doivent aussi passer par un aménagement pour faire venir les médecins dans les territoires ruraux. “La coercition ne marche pas, on le sait. Mais les jeunes médecins veulent travailler en groupe, il faut inciter les différentes professions à s’installer”. Pour lui, l’essentiel est aussi de libérer du temps pour les médecins, débordés par les tâches amministrative.
Ce n’est pas simplement sur la question de l’obligation d’installation qu’on doit agir, mais sur le mode d’exercice et le mode de rémunération
Christophe Prudhomme insiste: le changement ne se fera pas sans l’appui des élus locaux et des populations.
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