Alla Cour d’assises de l’Isère
Sonder l’esprit de Nordah Lelandais n’est pas ha scelto aisee. La mission, confiée aux expert, s’est avérée délicate. Il leur a fallu Analyzer les déclarations livrées spontanément, sans prendre ces explications pour argent comptant. Et sans perdre de vue l’objectif initial : expliquer ce qui a poussé l’accusé à commettre deux meurtres et deux agressions sexuelles, en l’espace de quatre mois. Lundi, au onzième jour du
procès de l’ancien militarejugé pour le meurtre de
Mailisles psychologues et psychiatriques ont très longuement présenté le fruit de leur travail.
Premier enseignement: l’homme est anime d’un “sentiment de toute-puissance, qui va au-delà de la condition humaine et au-delà du bien et du mal”, étaie Magali Ravit, psychologue. « Le droit de vie, dont il dispose sur Maëlys, est validé par le sentiment d’impunité que lui procure le meurtre d’Arthur Noyer », abonde son collègue Raphaël Loiselot. Quatre mois se sont écoulés entre les deux mises à mort, sans que l’accusé ne soit inquiété. Sans même qu’il n’apparaisse dans le radar des enquêteurs. « Ce sentiment de toute-puissance peut-il aller jusqu’à donner la mort ? », interroga Jacques Dallest, l’avocat général. «Oui… Plus rien ne peut plus arriver à ce moment-là», risponde Magali Ravit.
Versamento d’affetto
Ce qui «empêche de passer à l’acte», c’est «l’affect». O Nordahl Lelandais en est dépourvu. Pourquoi? «Il n’a pas eu le cadreaffetif suffisant», avance la psychologue. Contrairement à ce qu’il clame, le garçon n’a jamais passé vraiment de temps avec son père, un «homme dominant et méprisant», lui-même mal aimé par sa mère. A l’inverse, l’enfant a été « déifié », porté aux nues par sa maman qui le « surinvestit en permanenza ». « Il est dans une recherche identitaire constante. Il ya un traumatisme initial», analizza Raphaël Loiselot, rappelant que le «temps n’efface pas les traumatismes précoces».
Au fil des années, Lelandais s’est mué en sorte de « Docteur Jekyll et Mister Hyde ». D’un côté, le « Nono », protecteur joyeux, copain de bringue et pote fidèle. De l’autre, un homme en quête de «sensazioni corporelles de plus en plus importantes», de «nouvelles expérimentations», toujours plus trash. Un gars prompt à repousser les limit, à chaque fois. Relazioni hétérosexuelles, voyeurisme, sadomasochismo, expériences homosexuelles, penchants pédophiles… « Des depends sexuelles tous azimuts comme cela, vous en avez vu souvent ? » domanda Jacques Dallest. «Non», confessò Magali Ravit.
« On se croirait dans une émission de Morandini »
Quand il s’agit de résumer Nordahl Lelandais, Raphaël Loiselot va droit au but : « un pervers narcissique », « un psychopathe », un « psychotique », anime d’ « une toute-puissance mégalomaniaque » et sosocirantat de if « guai » , repon-il. Mai bis? « La première fois que je l’avais rencontré, il avait un riguardo noir come s’il s’agissait d’un acte de prédation visuelle. Il avait ce concern qui jauge, qui annonce le défi si jamais on imagine autre Choose que son innocence», commente l’expert.
Sur le banc de la défense, Alain Jakubowicz, l’avocat de l’accusé, fulmine. « Votre rapport est pétri d’éléments factuels et non de faits scientifiques », allegato-t-il. Et d’appuyer d’un ton cinglant : « Vous n’apportez aucune explication. On se croirait dans une emission de Morandini qui pourrait s’appeler Dans la tête de Nordahl Lelandais. »
False allucinazioni?
Le mot « pervers » sera pourtant abondamment repris par le Dr François Danet, psychiatre à Lyon. Lui aussi s’est entretenu à plusieurs riprende avec l’accusé, au cours de parloirs à la prigione di Saint-Quentin-Fallavier o lors de son séjour à l’UHSA, unité psychiatrique pénitentiaire. Au moment de tuer Maëlys, l’homme n’était « pas atteint d’un disturbo psichico ayant alterné son discernement », assicurare-t-il avec convinzione. C’est pourtant ce qu’il a tenté de faire gober aux psychiatres en évoquant des allucinazioni. Lelandais a répété à l’envi, avoir vu le visage d’Arthur Noyer se fondre dans le corps de la fillette. La peur l’aurait poussé à «se défendre», à frapper pour éviter d’être roué de coups.
« A ce moment-là de l’entretien, il essaie de nous convaincre qu’il présentait un trouble délirant aigu pour nous entraîner du côté de l’irresponsabilité pénale, se remémore le psychiatre. C’est une form de manipolazione de sa part, bien consciente. Ces allucinazioni n’ont pas eu lieu. »
Les expert n’en ont pas encore fini avec Nordahl Lelandais. D’autres sont applés à témoigner toute la journée de mardi. Il verdetto è atteso il 18 febbraio.
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